« J’ai remplacé l’aire paillée par des l « J’ai remplacé l’aire paillée par des logettes creuses »
Le Gaec de Villecomtoise aménage l’ancien bâtiment à moindre coût.
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«Avec 70 vaches laitières, l’alimentation en libre-service et le couchage sur aire paillée devenaient ingérables », se souvient Guillaume Saint-Paul, installé en Gaec avec son oncle Laurent Maillot à Villecomte, en Côte-d’Or. Le jeune éleveur a donc choisi de réaménager le bâtiment construit dans les années soixante-dix par ses grands-parents (1). Il a installé des logettes creuses paillées. « Cette option est moins coûteuse à mettre en place que les logettes bétonnées, qui nécessitent l’installation de tapis », indique-t-il. L’accès aux silos par les vaches a été condamné après la pose de cornadis sur les poteaux du bâtiment. Chaque vache dispose maintenant d’une place à l’auge. L’installation d’un avant-toit pour protéger la ration a toutefois été nécessaire.
Raclage avec le tracteur
Dans les logettes, la consommation en paille varie 3 à 5 kg par jour. Les deux rangées, installées en face-à-face, sont moins gourmandes que celles face au mur, légèrement surdimensionnées. Une fois par semaine, un stock de litière est déposé à la tête. Le « rechargement » du couchage s’effectue chaque jour avant la traite. « Je m’en occupe quand je “pousse” les vaches vers l’aire d’attente après avoir enlevé les rares bouses présentes dans la litière (voir encadré) », explique Guillaume. Le raclage a lieu après la traite, avant que les animaux se couchent, pour éviter qu’ils ne souillent la litière. « Il me faut 10 minutes pour racler avec le tracteur les deux couloirs de 2,6 mètres, ce n’est pas très contraignant, estime-t-il. Cette solution est moins coûteuse que les racleurs automatiques, dont le fonctionnement peut par ailleurs être perturbé par le gel. »
Derrière le cornadis, l’éleveur a mis en place un quai autonettoyant de 1,85 m de large et de 20 cm de haut, avec 4 % de pente. « Je peux passer sans crainte avec le tracteur lorsque les vaches sont bloquées au cornadis », dit-il. Après les modifications, les résultats du troupeau se sont améliorés : « Le nombre de cellules dans le lait a chuté autour de 150 000 et la production moyenne par vache a grimpé à 8 000 kg. L’atout de la distribution à l’auge, c’est aussi la réduction du gaspillage de l’ensilage. La possibilité d’apporter de la luzerne enrubannée a permis d’améliorer les taux et l’autonomie de l’exploitation. »
(1) Le bipente métallique de 54 m de long et 36 m de large loge aussi les élèves.
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